1. Le DPC : une obligation triennale
Tous les chirurgiens-dentistes, qu’ils exercent en libéral, en salariat ou en centre de santé, doivent participer à des actions de DPC chaque période de trois ans (triennal).
L’Agence nationale du DPC (ANDPC) finance les formations pour les chirurgiens-dentistes libéraux et les salariés exerçant en centre de santé conventionné.
Les autres chirurgiens-dentistes doivent également justifier leur engagement dans le DPC, mais le financement peut dépendre d’autres dispositifs (OPCO, fonds propres…).
2. Combien d’heures de DPC pour un chirurgien-dentiste ?
Le DPC n’est pas défini uniquement en “heures” mais en parcours triennal.
Chaque chirurgien-dentiste doit participer à au moins deux types de modalités différentes sur le triennal.
En pratique, cela correspond souvent à 2 à 3 actions de formation ou d’évaluation sur 3 ans.
Par exemple : une formation continue (FC) plus une évaluation des pratiques professionnelles (EPP), ou un programme intégré (PI).
3. Les modalités possibles du DPC
Le DPC se décline en 3 types d’actions :
Formation Continue (FC) : actualiser ses connaissances sur une thématique (ex. implantologie, radioprotection, parodontologie).
Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) : analyser sa pratique clinique par rapport à des référentiels et définir un plan d’amélioration.
Programme Intégré (PI) : combine FC et EPP dans un parcours complet.
Un chirurgien-dentiste doit donc varier ses modalités sur le triennal pour remplir son obligation.
4. Pourquoi c’est important ?
L’attestation DPC est indispensable : elle peut être demandée lors d’un contrôle de l’Ordre ou de l’ARS.
C’est aussi une opportunité de maintenir vos compétences, de vous adapter aux évolutions scientifiques, technologiques et réglementaires, et d’améliorer la qualité des soins prodigués à vos patients.